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Le réacteur RBMK
Les initiales RBMK sont l'acronyme de "réacteur refroidi par de l'eau et modéré par du graphite" (reaktor bolshoy moshchnosti kanalniy – en russe : Реактор Большой Мощности Канальный). C'est l'un des deux types de réacteurs que les Soviétiques utilisaient en 1986. L'autre type de réacteur était plus récent et pouvait être assimilé au réacteur américain à eau pressurisé.
L'Union Soviétique a construit 17 réacteurs RBMK. Treize fonctionnent encore en 2007 (source : www.world-nuclear.org).
En Russie :
Koursk : 4 réacteurs RBMK 1000 qui devraient s'arrêter en 2014, 2016, 2022 et 2024 plus deux réacteurs RBMK dont la construction a été suspendue. En fait, la durée de vie de ces réacteurs a respectivement été prolongée jusqu'en 2021, 2024, 2029 et 2030.
Leningrad : 4 réacteurs RBMK 1000 jusqu'en 2010, 2011, 2019 et 2021. En réalité 2016, 2017, 2024 et 2025.
Smolensk : 3 réacteurs RBMK 1000 actifs jusqu'en 2013, 2015 et 2023. En réalité 2020, 2027 et 2030.
En Lituanie :
Ignalina : 2 réacteurs RBMK 1500 (les plus puissants du monde) actifs jusqu'en 2004 et 2009. Ces deux réacteurs ont été réellement arrêtés le 31 décembre 2004 et le31 décembre 2009.
Après l'accident de 1986, d'importantes modifications ont été apportées aux réacteurs RBMK en service.
Schéma fonctionnel d'un réacteur RBMK
Deux photos Google Earth : à gauche la centrale de Tchernobyl et son sarcophage, à droite la centrale de Koursk (Russie) encore en activité.
Sur ces deux photos satellite, on voit la parfaite similitude des deux centrales de Tchernobyl et de Koursk.